Bonjour, Déjà 47 personnes inscrites à l’atelier en ligne du 11 janvier 🥰 Merci pour votre confiance ! J’ai vraiment hâte d’y être. Cette semaine, on continue à parler argent. Est-ce que toi aussi tu as grandi avec la phrase « L’argent ne fait pas le bonheur » ? C’est une phrase qui me (pour)suit depuis le plus jeune âge. En fait, je n’arrive pas à m’en détacher pour une raison très simple : je suis convaincue que l’argent ne fait pas le bonheur. Je pense sincèrement qu’on peut être heureux sans argent. Alors pourquoi vouloir s’en défaire ? C’est vrai ça, c’est plutôt positif de penser qu’on peut être heureux sans argent, non ? Le problème avec cet adage, c’est qu’il peut être traduit de deux manières. L’une est positive, l’autre négative. Et ton cerveau (et le mien) ne fait pas la différence… « L’argent ne fait pas le bonheur » signifie :
En définitive, on te dit qu’on peut être heureux sans argent, et que c’est tant mieux parce qu’avec, tu n’arriveras pas à être vraiment heureux. Mmmmh… Mais au fait, pourquoi dit-on que l’argent ne fait pas le bonheur ? Pour être moins aigri d’être pauvre ? Pour accepter notre condition parce que le bonheur est ailleurs ? Quelle que soit la raison, je ne pense pas qu’elle soit utile. Diaboliser l’argent ne permettra certainement pas d’en avoir. L’argent est (seulement) un moyenL’argent n’est pas un fin en soi. Avoir de l’argent pour de l’argent n’a pas de sens. On souhaite en avoir pour réaliser un projet, acheter des objets, vivre des expériences. Bref, l’argent répond à un besoin (même s’il n’en est pas un lui-même, si tu te rappelles mon mail de la semaine dernière). En ce sens, l’argent n’est ni bon, ni mauvais. C’est un moyen d’échange parmi d’autres. On considère souvent dans notre système de pensée, que l’argent est « sale », qu’il « gangrène la société », que « si une chose est bonne, elle n’a pas de valeur ». Comment notre cerveau peut-il vouloir quelque chose qu’il considère comme mauvais ? Les soignants, les enseignants, les chercheurs, les agriculteurs… les métiers dits essentiels sont pourtant souvent mal payés. De nombreux “métiers passions” ne permettent pas d’en vivre parce que « lorsqu’on aime, on ne compte pas ». Parce que les métiers utiles ne devraient pas être capitalistes. Et si, par malheur, une personne gagne sa vie en faisant de «bonnes » choses, c’est alors suspect. Nous avons tous des besoins. Pourquoi certains pourraient y répondre avec de l’argent et d’autres non ? Si seules les « mauvaises » personnes peuvent faire de l’argent, alors toi, qui te considères « bon », ne pourras être riche. Et donc tu auras raison puisque tu laisseras seulement les « mauvaises » personnes en gagner. C’est un cercle vicieux et sans fin. Décoder ses préjugés pour changer son système de penséeNotre cerveau est puissant. Il décrypte chaque jour des milliards d’informations. C’est souvent beaucoup trop pour lui : il doit donc faire des choix. Pour l’aider à faire des choix, avoir un projet, une idée, un objectif peut aider. J’attends une berline rouge, je me rends compte qu’il y en a beaucoup en ville. Pourquoi ? Parce que je pose mon attention dessus. Il n’y en pourtant ni plus ni moins qu’hier. Il en va de même pour nos préjugés. Ils nous aident à décoder le monde qui nous entoure. Ils nous donnent des clefs pour penser plus vite (mais pas forcément mieux). Et en passant ma réalité à ce filtre, je me confirme mes croyances à moi-même. Si je suis persuadé que « les gens sont incivils », je ne remarquerai que les petits gestes du quotidien qui vont en ce sens : le papier jeté à terre, la fumée de clope qui s’en va dans le visage d’un non-fumeur, la porte qui se ferme sous mon nez, la personne qui coupe la file d’attente… Je remarquerai moins cette personne qui m’a proposé un verre d’eau quand j’étais dans ladite file d’attente, ou celle qui m’a remercié et souri quand je lui ai rapporté son chapeau, ou ce maître qui a ramassé la crotte de son chien… Alors Reader, quelles sont les affirmations sur l’argent qui t’empêchent de voir des opportunités ou de t’en créer ?
Ce ne sont que quelques exemples ! A toi de dénicher où se cachent tes croyances pour mieux les dépasser. Semaine prochaine, je te partage la dernière étape du cycle de l’abondance : la gratitude. D’ici là, porte-toi bien ! Joëlle Envie d’aller plus loin ? |
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